Le silence
La compétence première de celui ou de celle qui écoute est d’abord de savoir-faire silence en soi. Il s’agit d’être suffisamment disponible pour accueillir une personne, telle qu’elle est, sans a priori et sans intention ; d’être prêt à se laisser surprendre, et à s’étonner, comme si c’était la première fois qu’elle était écoutée.
Faire silence, encore plus qu’hier, est une lutte de chaque instant qui nécessite une énergie considérable :
1- nous sommes assaillis par une multitude d’informations extérieures, souvent bruyantes, que nous n’avons pas choisies et contre lesquelles il ne faut pas se laisser envahir.
2- nous luttons en nous-même contre un flot continu de pensées parasites qui peuvent aussi empêcher d’écouter.
Si le silence peut être reposant et vivifiant, il peut aussi être pesant ou angoissant.
La 1re compétence d’un coach est de pouvoir supporter le silence et de s’en nourrir. Un coach, écoutant par excellence, n’est ni un sachant ni un conseiller. Son rôle est d’être le réceptacle de la parole d’un autre pour la travailler à partir de ce qu’elle contient. C’est la parole de celui qui parle qui trace un parcours de coaching et uniquement elle, qui permet d’avancer.
La 2e compétence serait de pouvoir écouter de manière inconditionnelle, sans a priori ni jugement.
La connaissance et la pratique d’outils de coaching viennent ensuite.
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