Formé aux sciences humaines après des études en mathématiques, je suis je suis
passionné par la nature humaine. Toutes les personnes que je rencontre sont uniques, complexes et inaccessibles mais fascinantes, « semblables et différentes » à la fois.
Lorsque j’accompagne des personnes individuellement ou en groupe, je prends du temps pour écouter leurs récits de vie, pour les accueillir inconditionnellement, en étant totalement centré sur elles. Il s’agit de leur faire découvrir leurs logiques d’action et sur quoi elles se basent, d’éclairer ce qui est ajusté et ce qui l’est moins, afin de les faire grandir.
La créativité de toute personne et les dynamiques mises en œuvre sont infinies. Je prends le temps de les mettre en lumière pour qu’elles se développent.
J’ai la conviction que le développement des personnes et du collectif est le premier vecteur de développement pour l’entreprise. Le seul mode de management qui le permette est un management de service ouvert à la différence des autres, basé sur des décisions issues d’une observation fine des situations vécues, toujours singulières et imprévisibles et non sur des décisions reposant sur des représentations, des avis ou des a priori biaisés.
Mon expérience professionnelle s’appuie sur les fondements de l’Analyse Systémique de Palo Alto ; le travail de
Pierre Vermeersch pour la description et la mémorisation de l’action ; les travaux de recherche de Robert Michit sur les microprocessus décisionnels basés sur les Sciences Psychosociales, et sur l’approche neurocognitive en neurosciences.
« Aider n’est pas vouloir maîtriser mais vouloir servir » (Kierkegaard¹)
Cette posture me guide dans ma pratique de compagnon et facilitateur au quotidien.
¹ « Si je veux réussir à accompagner un être vers un but précis, je dois le chercher là où il est et commencer là, justement là.
Celui qui ne sait faire cela, se trompe lui-même quand il pense pouvoir aider les autres.
Pour aider un être, si je dois sans doute comprendre plus que lui, je dois d’abord comprendre ce qu’il comprend.
Si je n’y parviens pas, il ne sert à rien que je sois plus capable et plus savant que lui.
Si je désire avant tout montrer ce que je sais, c’est parce que je suis orgueilleux et cherche à être admiré de l’autre plutôt que l’aider.
Tout soutien commence avec l’humilité devant celui que je veux accompagner ; et c’est pourquoi je dois comprendre qu’aider n’est pas vouloir maîtriser mais vouloir servir.
Si je n’y arrive pas, je ne puis aider l’autre. »